Categories
livelinks connexion

Comme une cage de verre : emprise et controle coercitif en violence conjugale

Comme une cage de verre : emprise et controle coercitif en violence conjugale

10 min. de lecture

Cela va etre complexe de comprendre la dynamique a laquelle une personne est confrontee Lorsque l’on ne regarde que les comportements violents qui sont presents dans une relation. Pour saisir la violence conjugale, il convient aussi la concevoir sous l’angle du rapport de pouvoir, de la domination et de la privation de liberte.

Pouvoir, domination et controle coercitif

Dans une dynamique de violence conjugale, les comportements violents paraissent utilises dans le but de creer une relation de controle, d’emprise ainsi que domination sur l’autre. Le mari violent impose sa volonte, ses opinions, sa facon d’effectuer et sa facon de penser, en utilisant des comportements violents Afin de y arriver. Cela prive ainsi la victime de sa liberte ainsi que son droit de decider pour elle meme, au confort et le respect.

Une victime qui ne se «laisse pas Realiser»

Contrairement a votre que nous suggere la croyance populaire, la victime va reagir Afin de tenter de retablir l’equilibre des forces. Elle deploie diverses strategies Afin de y arriver: la rationalisation (essayer de s’expliquer, d’argumenter), la negociation (proposer des compromis), faire appel a J’ai morale (essayer de demontrer a l’autre que ses reactions paraissent excessives ou que ses attentes sont deraisonnables), faire appel a l’amour (supplier, implorer au nom une relation), etc. Dans une relation ou l’autre ne chercherait gui?re a imposer le i?tre capable de, ce serait efficace, mais dans une relation ou l’autre veut installer une emprise, les tentatives d’une victime sont vouees a l’echec.

Notre violence reactionnelle d’la victime

Au moment oi? l’enjeu reste important pour la victime et qu’elle n’arrive pas a retrouver son influence legitime, elle risque d’augmenter l’intensite de l’ensemble de ses reactions jusqu’a utiliser a son tour des comportements qu’on est en mesure de qualifier de coercitifs ou violents: crier, insulter se defendre physiquement, etc. C’est votre qu’on appelle la violence reactionnelle ou resistance violente. Il va i?tre important de ne pas confondre des comportements violents de l’agresseur (qui visent a gagner votre i?tre capable de illegitime) et les comportements de violence reactionnelle de la victime (qui visent a regagner un pouvoir legitime ou a se proteger).

De l’impuissance a la culpabilite

Il va i?tre important de realiser a quel point les echecs continuels auxquels une victime fait face au sein d’ ses interactions avec le partenaire seront nefastes Afin de son estime et Afin de sa confiance en soi. Elle se retrouve avec un sentiment d’impuissance reellement important lequel pourra se generaliser a chacune des autres spheres de sa life. Encore, comme le partenaire violent augmente l’intensite de sa violence des que la victime essaie de retablir le pouvoir, ainsi, qu’il utilise sa violence reactionnelle pour lui demontrer qu’elle «ne fera pas plus que lui», elle risque vraiment de se sentir responsable d’une situation.

Juste avant mon party de bureau, il m’a prise via les epaules de force devant le miroir. Il me disait que je m’etais maquillee comme une «guidoune». Je l’ai supplie d’arreter. Il disait que j’esperais impressionner quelqu’un. J’avais excellent lui dire que votre n’etait gui?re vrai, essayer de le raisonner, lui dire que c’est a lui que j’esperais plaire, il continuait. J’etouffais. J’ai fini via crier apres lui et j’ai griffe sa main en essayant de me deprendre. Cela m’a lache en me traitant « de cr*ss de folle ». Lors une fi?te, une collegue est venue me penser que celui-ci montrait le egratignure a tout le monde, et qu’il leur demandait comment ils me trouvaient au travail, parce que j’etais agressive a domicile et qu’il ne savait plus quoi Realiser…

S’affranchir de la violence

Lorsque l’on ecoute parler les survivantes de violence conjugale, on realise a quel point la “sortie” tient de l’affranchissement et de la reprise du pouvoir. On realise aussi que cette liberation s’fait graduellement plutot que au cours d’un seul moment charniere. C’est un processus qui commence bien avant une eventuelle rupture, ainsi, qui continue longtemps plus tard, jusqu’a une reelle liberation. A chaque fois qu’une victime fera un eventail i  sa place meme, qu’elle trouve un peu de pouvoir, d’espace, de securite, de confort, de comprehension ou d’ouverture. c’est un lien qui se brise, un fil de moins dans la toile d’araignee, un pas de plus vers la liberte.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *